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Alice au pays des merveilles (Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske, 1951)

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 L’adaptation du roman éponyme de Lewis Carroll (et de sa suite, De l’autre côté du miroir ) fait partie de mon panthéon personnel des plus beaux films d’animation qu’on pu nous offrir les studios Disney au fil des années. Walt Disney entretient une longue histoire avec ce récit, lui qui a consacré ses tous premiers court métrages au personnage d’Alice. En effet, à la création du studio qui porte son nom, les premiers films produits lors de la création des Studio Disney sont les Alice Comedies , des courts métrages inventifs mêlant acteurs (la jeune Virginia Davis dans le rôle-titre) et dessins animés -décors, personnages fantastiques. Par le nombre de courts qu’il réalise, une soixantaine jusqu’en 1927, on comprend l’attachement qui le lie à l’univers absurde et délirant créé par Lewis Carroll, permettant toutes les excentricités et inventions qui permettent à Disney et son équipe d’animateurs d’exploiter à plein le potentiel de l’animation (déformations, transformations, etc.). Les r

Le Loup-garou (George Waggner, 1941)

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Universal a construit en quelques années une image de pourvoyeur majeur en films d'épouvante fantastique et gothique, sous la houlette du jeune Carl Laemmle Jr. S'enchaînent alors à une allure de croisière une suite de films qui deviendront tous des classiques des Monsters Movies : Dracula ,  Frankenstein , La Momie , L'Homme invisible , ... puis ce Loup-garou plus tardif qui, s'il n'est pas ni le plus célèbre ni le plus réussi du lot, est tout de même franchement fascinant.

Rollerball (Norman Jewison, 1975)

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    Rollerball est un film typique d’une SF à messages des années 70, tout en étant assez unique dans la foultitude de thèmes qu’il aborde, et ce, sans en avoir l’air.

La Rage du tigre (Chang Cheh, 1971)

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Troisième opus de la saga du sabreur manchot, cette Rage du tigre ne démérite pas, bien au contraire, et porte l'indéniable patte de son réalisateur.

Les Pirates du diable (Don Sharp, 1964)

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  Des pirates espagnols, menés par le capitaine Robeles (Christopher Lee) et temporairement ralliés à l'Armada espagnole, accostent en Angleterre pour réparer leur bateau, abîmé par leur affrontement perdu contre la marine britannique. Ils font cependant croire aux villageois qu'ils ont remporté la bataille et que l'Angleterre est aux mains des espagnols. La résistance s'organise...

Le Bras de la vengeance (Chang Cheh, 1969)

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  Second volet de la trilogie du sabreur manchot, ce Bras de la vengeance radicalise les partis-pris du film original, tout en s’ancrant dans la logique du serial . Suite directe, le film commence là où l’on avait laissé le sabreur Fang Gang, travaillant son domaine agricole avec son épouse.

Goyokin, l'or du Shogun (Hideo Gosha, 1969)

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1831, ère d'Edo. Le peuple vit sous le joug du shogun, qui règne sur une organisation très hiérarchisée : les samouraïs, tel des hommes de main, prêtent allégeance à des seigneurs, lesquels opèrent sous les ordres du shogun. Le Japon vit alors une période féodale très autoritaire.  Magobei (Tatsuya Nakadai, possédé), samouraï, ancien membre du clan Sabai, a autrefois refusé de participer à une action détestable voulu par Rokugo (Tetsuro Tanba, excellent), son seigneur, guidé par l'appât du gain. Cela fait de lui un paria, mais, au contraire de ses anciens comparses, il a le sens de l'honneur ; s'opposant au clan Sakai, il va tout faire pour que cet événement traumatique ne se reproduise pas. Le film débute par une séquence qu'on pourrait qualifier d'épouvante, où une jeune femme, rentrant chez elle, découvre un endroit désolé, envahi par des nuées de corbeaux, emplissant le ciel de leur ténébreux croassement. Les tissus sont éventrés, les alentour