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Affichage des articles du octobre, 2024

She-Wolf of London (Jean Yarbrough, 1946)

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  Le Loup-garou a connu quelques suites, occasionnant des rencontres avec les autres Universal Monsters, et notamment une belle trilogie : Frankenstein rencontre le loup-garou (Roy William Neill, 1943), La Maison de Frankenstein et La Maison de Dracula (Erle C. Kenton, 1944 et 1945). Après cette série de films survient ce drôle de She-Wolf of London . Universal n'hésite pas, en effet, à l'inclure dans le cycle (voir le coffret Wolfman Legacy , repris par Elephant Films sur notre territoire), et le livre référence en la matière ( Universal Horrors, The Studio's Classic Films, 1931-1946 / Tom Weaver, Michael Brunas et John Brunas) lui consacre également un chapitre. Pourtant, il n'est pas permis d'en douter : nous n'avons pas à faire à un film de monstres Universal, malgré la présence du maquilleur Jack Pierce au générique. Mais qu'est-ce c'est que cette histoire ?

Les Trois jours du Condor (Sydney Pollack, 1975)

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Qui suis-je ?  Digne film d’espionnage, adaptation d’un roman de James Grady, le film de Sydney Pollack est tout à fait cohérent avec le corpus dédié au genre dans les années 70. Aliénation, paranoïa, complot au plus haut niveau d’un État gangrené de l’intérieur, solitude désespérée, statut d’anti-héros. Dans les décennies précédentes, Robert Redford aurait certainement interprété le rôle tel un agent secret bondissant et invincible, alors qu’ici il travaille pour la CIA mais "n’est pas espion". Son plan d’introduction, le montrant à cheval sur son Solex, habits dépareillés et négligés compris, est clair quant à son statut : il n’est pas cet homme d’action submergé de classe et tellement superficiel. C’est un personnage similaire que l’on verra dans Marathon Man (interprété par Dustin Hoffman, qui formera avec Redford le duo d'anthologie des Hommes du Président ). Les années 70 avaient besoin d'un retour au réel, mais pas forcément de réalisme : c’est da

Yakuza (Sydney Pollack, 1974)

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      Giri . Obligation morale, fardeau, parfois même Dieu : c’est la définition qui nous est donnée de ce mot dans le film, sans équivalent littéral dans d’autres langues. C’est aussi le cœur de son propos, qui nous plonge dans un Japon où les traditions ne veulent pas céder face à la modernité du monde qui les entourent. 

Alice au pays des merveilles (Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske, 1951)

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 L’adaptation du roman éponyme de Lewis Carroll (et de sa suite, De l’autre côté du miroir ) fait partie de mon panthéon personnel des plus beaux films d’animation qu’on pu nous offrir les studios Disney au fil des années. Walt Disney entretient une longue histoire avec ce récit, lui qui a consacré ses tous premiers court métrages au personnage d’Alice. En effet, à la création du studio qui porte son nom, les premiers films produits lors de la création des Studio Disney sont les Alice Comedies , des courts métrages inventifs mêlant acteurs (la jeune Virginia Davis dans le rôle-titre) et dessins animés -décors, personnages fantastiques. Par le nombre de courts qu’il réalise, une soixantaine jusqu’en 1927, on comprend l’attachement qui le lie à l’univers absurde et délirant créé par Lewis Carroll, permettant toutes les excentricités et inventions qui permettent à Disney et son équipe d’animateurs d’exploiter à plein le potentiel de l’animation (déformations, transformations, etc.). Les r

Le Loup-garou (George Waggner, 1941)

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Universal a construit en quelques années une image de pourvoyeur majeur en films d'épouvante fantastique et gothique, sous la houlette du jeune Carl Laemmle Jr. S'enchaînent alors à une allure de croisière une suite de films qui deviendront tous des classiques des Monsters Movies : Dracula ,  Frankenstein , La Momie , L'Homme invisible , ... puis ce Loup-garou plus tardif qui, s'il n'est pas ni le plus célèbre ni le plus réussi du lot, est tout de même franchement fascinant.