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La Diablesse aux mille visages (Chung Chang-wha, 1969)

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  Quelques années avant le succès planétaire de La Main de fer , le réalisateur coréen Chun Chang-wha réalise pour le compte de la Shaw Brothers cette comédie d'action érotisante qu'est La Diablesse aux mille visages. S'inspirant ouvertement des Fantômas de Hunnebelle pour le personnage principal et la trame narrative, puis des James Bond pour le visuel riche et grandiloquent, le réalisateur signe une bande pop en diable, dignement épaulée par une partition jazzy.

L'Aventure du Poséidon (Ronald Neame, 1972)

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Rejeton classique du genre film catastrophe, ayant eu ses beaux jours principalement dans les années 70, bien qu'un nombre incalculable de films aient utilisé avant -et depuis- un événement de type catastrophe dans le cours de leur récit. L’Aventure du Poséidon voit la mer se déchaîner -via un tremblement de terre sous-marin-, ce qui aura pour effet de retourner complètement le navire du titre. Avant cela, le spectateur aura tout loisir d'assister à moult psychodrames...

Le Cirque des vampires (Robert Young, 1972)

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  Cet Hammer Film est étonnant à plus d'un titre ; voici un film de vampires qui mêle malédiction, épidémie, transformations d'hommes en animaux, inceste, meurtres d'enfants, et possède une charge érotique très prononcée, tout cela dans l'univers étrange du cirque. Ce dernier point est devenu coutumier de la Hammer des années 70, bien plus permissive dans ce registre. Le comte Mitterhaus, vampire de son état, attire à lui les femmes et les enfants du village de Shtettel, qui succombent les uns après les autres. Excédés, les villageois l'exécutent ; avant son dernier souffle, le vampire jette une malédiction sur le village : les enfants paieront le prix fort pour sa résurrection. Quinze ans plus tard, alors que la population de la bourgade est décimée par une mystérieuse épidémie, un cirque s'y installe. Il s'agit en fait de vampires, ou de leurs alliés, qui viennent venger et faire renaître leur compagnon disparu... La trame rappelle celle d'un roman d...

Batman contre le fantôme masqué (Eric Radomski et Bruce Timm, 1993)

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 Après la sortie retentissante du premier volet cinématographique de Batman signé Tim Burton, la Warner initie une série télé adaptée de cet univers. Grâce à l’équipe créative dirigée par Bruce Timm, elle restera dans les annales comme une série résolument adulte, sombre sur le fond comme sur la forme (le concept de départ, abandonné par la suite, étant de dessiner non pas sur des feuilles blanches mais sur un fond noir). S’inspirant de l’univers gothique dépeint dans le film de Burton, elle se révèle très fidèle aux aventures de Batman dans les comics depuis les années 40. Devant le succès de la série, et après le deuxième volet de Tim Burton qui n’a pas plu aux pontes de Warner, sort Batman contre le fantôme masqué -ou Batman : Mask of the Phantasm , titre aux consonances oniriques plus en phase avec le ton du film. Batman se retrouve aux prises avec un mystérieux tueur en série aux apparitions théâtrales, qui ne sont pas sans rappeler les siennes. Les bandits le confondent dan...

La Forteresse noire (Michael Mann, 1983)

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En 1941, des soldats allemands investissent un étrange domaine fortifié en Roumanie. Attirés par un mur serti de croix en nickel, des soldats dessellent l'une d'entre elles et libèrent un mal antédiluvien.

She-Wolf of London (Jean Yarbrough, 1946)

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  Le Loup-garou a connu quelques suites, occasionnant des rencontres avec les autres Universal Monsters, et notamment une belle trilogie : Frankenstein rencontre le loup-garou (Roy William Neill, 1943), La Maison de Frankenstein et La Maison de Dracula (Erle C. Kenton, 1944 et 1945). Après cette série de films survient ce drôle de She-Wolf of London . Universal n'hésite pas, en effet, à l'inclure dans le cycle (voir le coffret Wolfman Legacy , repris par Elephant Films sur notre territoire), et le livre référence en la matière ( Universal Horrors, The Studio's Classic Films, 1931-1946 / Tom Weaver, Michael Brunas et John Brunas) lui consacre également un chapitre. Pourtant, il n'est pas permis d'en douter : nous n'avons pas à faire à un film de monstres Universal, malgré la présence du maquilleur Jack Pierce au générique. Mais qu'est-ce c'est que cette histoire ?